Dienstag, 29. März 2011

Attends encore un tout petit peu

Je sens une certaine déception de ta part en lisant ton post, ce n'est pas seulement la déception qui t'anime mais aussi un sentiment d'injustice et de regret que tu éprouves au travers de ces lignes où tu te dis que la vie ne t'as pas du tout gâté, toi qui a pourtant fait l'essentiel. À la lecture de ce post j'ai comme l'impression que la vie t'es redevable à bien d'égard. Somme toute, c'est ce que j'ai pu comprendre, je peux me tromper d'analyse...

Vois-tu cher ami, je suis issu d'un continent où la sagesse est enseignée dès le bas âge, j'ai fréquenté l'école de la vie et j'ai acquis des connaissances sur lesquelles je me suis forgé ma personnalité. Ici en Occident, on pourrait comparer cette école à celle d'Isocrate, Socrate etc... Une école de la philosophie, qui enseigne la sagesse, la morale... Dans cette école séculaire, j'ai appris à définir la vie sous un autre angle,c'est une école où le rationnel et l'irrationnel se côtoie. J'ai appris là, à définir la vie comme une immense philosophie où les principes de la pure rationalité, de la toute logique ne sont toujours pas de mise. La vie selon ce que j'ai appris, est une course de résistance, et pour remporter cette course si ardue, nous devrions nous recouvrir de deux manteaux: l'espérance et l'optimisme. En ignorant ces deux supers manteaux, on risque de perdre le contrôle de sa propre destinée sur ce plancher des vaches.

Il nous est permis ici-bas, c'est d'ailleurs naturel mais, il nous est aussi permis de nous relever. Il y a ceux qui peuvent se relever parce que leur chute n'a pas été brutale; par conséquent, ils vont se relever certes avec des égratignures mais se doivent de continuer le chemin. Il y a d'autres qui ne peuvent plus après la chute se tenir sur leurs pieds, pour ceux-là l'attente sera longue mais toujours est-il qu'ils marcheront un jour. Le troisième cas de figure qui est malheureusement fatal est de ne plus jamais se relever, pour ceux-là l'histoire s'arrête ainsi. Je ne crois pas que tu es dans le troisième cas sinon je n'aurais jamais fait ta connaissance, tu es à mon avis dans le premier cas, tu as encore la plénitude de tes forces ceci dit, tu peux encore écrire „le livre de ta vie.“ et continuer ton chemin. En t'amusant à compter le nombre de fois que tu t'es trébuché, tu arriverais banalement à un nombre supérieur à 10; cependant, si tu t'es allongé éternellement sur le lieu de ta chute, tu n'en serais pas là où tu es aujourd'hui. Inconsciemment ou consciemment on tombe et on se relève tel un pèlerin qui parcourt le monde et à certains moments se repose pour reprendre ses forces. L'échec et la réussite ont été bercés dans le même lit, le bonheur et le malheur de même. La vie nous jouera toujours des tours, on apparaîtra déprimé, avachi mais dis-toi que c'est ta croix, tu le porteras même si c'est lourd, mais un jour la vie elle-même te prêteras main forte pour t'aider à „décharger“ cette croix. Tu te sentiras alors léger, tu reprendras soudain goût à la vie. Je sais qu'il y a beaucoup de brouillard qui rendent flou ton horizon, tu essaies même de comparer ta vie à celle des gueux qui sans faire grand effort parviennent à leur but. Mais t'es tu demandé si ces gens ont au moins ta capacité? Je crois que tu as tort d'apitoyer sur ton sort, j'en connais qui vivent au fin fond d'un hameau dans l'indigence la plus totale. j'en connais des grabataires, cloués au lit par la maladie qui en dépit de tout croient encore en la vie, en des lendemains plus resplendissants. Entre toi et ces gens mis à l'écart par la vie, il y a un grand monde qui vous sépare; et pourtant ces gens s'accrochent encore à l'espérance.
J'estime pour ma part que „rien n'est jamais tard si la vie se prolonge“ tant que le souffle y est, tant qu'il bat encore ton cœur, estime-toi heureux et apprends à attendre un temps soit peu.  
Reçois mes amitiés! 




Keine Kommentare:

Kommentar veröffentlichen